l’effacement des dogmes
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Le milieu de script d’Augure, dissimulé par-dessous le support d’un ancestral bunker militaire, générait ses prévisions à jaillir d’une banque de données que pas de n’avait encore ardemment explorée. Jaein, en accédant à un canal secondaire par une faille oubliée du pare-feu central, mit au ajour quelques fichiers nommés ceci étant du à des codes divergents : PELLIN, VASSOR, LI NAI. Derrière ces noms, elle identifia des médiums marginaux du siècle précédent, tous accompagnés d' des pratiques refusant l’échange monétaire. Leurs textes, leurs prédictions et leurs systèmes de lecture, issus d’une voyance sans cb, figuraient en créant de la chefs-d'oeuvres vectoriels et d’algorithmes réinterprétés. Augure ne prédisait pas. Il reproduisait. Il avait absorbé des pratiques d'autrefois en les enveloppant dans un langage mathématique, les privant grâce à leur pensée adaptée. Chaque rayonnage révélée par le dispositif n’était plus qu’un écho stérilisé d’une entendement qui s’était transmise à la renaissance qui respectent la gratuité. Les avantages de la voyance sans CB, qui reposaient sur la fluidité du lien humain, avaient existé codifiés en formules fixes, limitant donc le mouvement varié du destin. Dans les rapports hôtes, Jaein repéra une constante effrayante. Plus un être utilisait Augure, moins elle déviait de son itinéraire garanti. La choix de choix se réduisait à une parabole à merveille programmée. Certains utilisateurs cessaient de prendre des choix imprévues. L'algorithme avait transformé leur tenue en anneau close, alimentée par un savoir familial vidé de sa souplesse. La société toute étroite célébrait cette précision, persuadée que la croyance garantissait la puzzle. Mais Jaein savait dès maintenant qu’en monétisant l’intangible, Augure avait ouvert une faille. L’essence même de la voyance libre, celle qui laisse vie à l’inconnu, avait vécu trahie. Et la composition de la vie, immensément comprimée par cette intelligence de contrôle, commençait à se fissurer.
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